Avec Jérémy, nous allons découvrir le procédé de la découpe LASER et le métier de lasériste, il va nous expliquer comment il s’organise et les étapes de productions avant d’avoir le résultat final.

Jeremy, pourrais-tu nous expliquer en quoi consiste la découpe laser, quelles sont ses avantages et ses inconvénients ?

Quels pièces peux-tu fabriquer avec le laser ?

Maintenant qu’on sait dans les grandes lignes ce qu’est la découpe laser, explique-nous les étapes de production, la préparation en amont de la découpe laser ?

Qu’elle est l’importance d’une bonne imbrication ?

Le pliage est une déformation obtenue grâce à une force appliquée sur la longueur de la pièce. Celle-ci sera en appui sur 2 lignes d’appuis et s’apparente à la flexion. Il faudra dépasser la limite élastique pour obtenir l’angle voulu.

Il existe deux types de pliage, le pliage en l’air et le pliage en frappe.

Le pliage en l’air : L’effort de pliage cesse lorsque la tôle arrive à fond de vé. L’angle final est celui du vé, augmenté du retour élastique, environ 2 à 3°. Ce mode de pliage est couramment utilisé car les forces appliquées sont environ 5 fois moins importantes que pour du pliage en frappe. L’angle du poinçon est généralement de 88° pour obtenir des angles de 90° à 180 °.

Le pliage en frappe : On réalise un « emboutissage » de la pièce en imprimant une force importante dans la pièce. L’angle du poinçon et de la matrice sont égaux à l’angle à obtenir. Cette méthode est réservée à des tôles d’épaisseurs inférieures à 2 mm. Le fait de matricer l’intérieur du pli permet d’obtenir des angles très précis (±0,5°).

Le retour élastique : Lorsque l’on relève l’outil, la force appliquée à la pièce redevient nulle. A ce moment, les matériaux étant élastiques, la pièce s’ouvrira légèrement. Il faut donc obtenir un angle inférieur à l’angle voulu, pendant le pliage, pour obtenir un angle final exact au relâchement de l’outil.
Il faut bien sur effectuer un ou des essais pour connaître le comportement exact du produit que l’on travaille. Il faut veiller au sens de laminage des tôles, car le retour élastique est plus important si l’on plie perpendiculairement au sens de laminage.

L’effort de pliage : On peut déterminer l’effort nécessaire en pliage grâce au tableau suivant, qui dépend de l’épaisseur, du vé choisi. Les forces ci-après sont données en T/M.

La métallurgie est l’activité industrielle de transformation du minerai en métal et de fabrication de matériaux. Elle se compose en 5 grands secteurs :

• La sidérurgie
• La fonderie
• Les métaux non-ferreux
• Les produits métalliques
• Une partie du nucléaire

C’est une industrie tournée vers l’innovation et la R&D qui nécessite des métiers de très hautes technologies.

La métallurgie représente la filière des métaux à partir des minerais (ou de métaux recyclés). Elle est complétée par la phase de première transformation aboutissant aux semi-produits (tôles, bandes, tubes, barres, lingots…). 

Un secteur qui recrute

La métallurgie emploie 1 600 000 salariés, soit 57% des emplois de l’industrie. Les deux bassins d’emploi majeurs sont l’Île-de-France et l’Auvergne-Rhône-Alpes. L’emploi est concentré dans les grands groupes : 56% des salariés travaillent dans les 2% des entreprises de plus de 250 salariés.

Dans ce secteur, on peut y retrouver quelques 163 métiers différents qui sont classés en différentes familles :

• Gestion / Administration : Des métiers de management qui s’appuient sur des outils et des supports dans l’objectif de gérer, d’administrer et développer des ressources, qu’elles soient humaines, techniques ou financières. Tout cela dans un cadre juridique et réglementaire. (Exemple : Assistant de direction, comptable, chargé de communication, …)
• Conception / R&D : Dans l’industrie, concevoir c’est rendre réalisable une idée ou un besoin client. Cette fonction regroupe les activités de recherche, de veille technologique, d’études, d’innovation qui permettent la conception, l’amélioration ou l’optimisation de produits, méthodes ou procédés. Elle prend en compte également le design et l’éco-conception. (Exemple : Dessinateur, Technicien R&D, Data Analyst, …)
• Préparation / Organisation : Ces fonctions se retrouvent dans les activités de préparation, d’appui technique pour la transformation de la matière première en produits semi-finis ou finis, de mise en adéquation des besoins clients avec les ressources de l’entreprise, de planification et d’amélioration continue des flux physiques et informationnels (amélioration du service-client ou de la performance de l’entreprise). (Exemple : Ingénieur génie industriel, chef de projet affaires, responsable ordonnancement, …)
• Production / Réalisation : Ces métiers répondent aux activités de l’entreprise liées à l’approvisionnement (matières premières ou pièces primaires), la fabrication ou l’assemblage et le conditionnement. Les essais et le contrôle qualité sont primordiaux tout au long de la chaîne de production jusqu’à l’expédition car ils permettent ainsi de mettre à disposition des clients des produits conformes dans les délais… (Exemple : Soudeur, Chaudronnier, Fraiseur, …)
• Installer / Maintenir : Toutes les activités regroupent l’installation, la mise en fonctionnement de machines et d’équipements, le diagnostic et la maintenance et le contrôle des équipements de production. Elles garantissent la disponibilité et l’amélioration des équipements de production ou de service, pour assurer les fonctions prévues (cadences, disponibilités,…) tout au long de leur cycle de vie. (Exemple : Agent de maintenance, intégrateur robotique, technicien froid et climatisation, …)
• Achat / Commercialisation : Ces fonctions demandent une grande capacité d’analyse et d’écoute du marché et des clients pour les achats de matières ou de services, l’identification et la définition des offres au regard de la demande. La réussite commerciale est, aujourd’hui, la clé de la pérennité de l’entreprise.
  L’acheteur sert souvent d’interface entre un fournisseur et le client. (Exemple : Commercial, Chargé d’affaire, Acheteur industriel, …)

A l’échelle nationale, la métallurgie est un secteur qui forme, plus de 65 000 alternants en ce moment même et avec pour but d’atteindre les 75 000 d’ici la fin 2023 soit une augmentation de 50% en 5 ans. Chaque année, la part d’alternants augmente dans le secteur de la métallurgie passant de 39 586 admissions en 2019 à 44 184 sur l’année 2021. Nous pouvons également constaté une augmentation de la part féminine dans ce secteur qui n’était pas beaucoup représenté jusqu’à présent. Elles représentaient un peu moins de 15% des alternants en 2020 pour atteindre 26% en 2022. Tout les profils sont recherchés par tout types d’entreprises sur l’ensemble des secteurs de l’industrie de la métallurgie.

De plus, une fois les études terminées, les salariés continue de se former avec l’obtention de certification. Parmi les 276 certifications différentes, 15 000 personnes ont passées une certification l’année passée avec un taux de réussite de 90%

Si vous souhaitez vous renseigner sur les différentes offres d’emplois ou d’alternance, nous vous conseillons le site de l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie (UIMM) qui est un de nos partenaires : https://www.lindustrie-recrute.fr/